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ENVIE DE BOUGER, DE VOYAGER, DE DECOUVRIR DE NOUVEAUX HORIZONS
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Qui je suis...

Je suis marocaine, de Casablanca. J'aime les voyages, les organiser, les vivre puis les raconter. J'achète toujours un guide papier avant de partir en vadrouille. Je parcours aussi les forums de voyage. Je lis également pas mal de carnets de route de voyageurs. Et j'apprécie y trouver des infos et idées intéressantes pour préparer mes voyages. Alors, à mon retour, je rends la pareille. J'espère ainsi aider d'autres voyageurs à préparer leurs escapades. Ma spécialité est certainement la Turquie où je pars presque tous les ans depuis 2010. J'essaie même d'apprendre le turc depuis mon second voyage. Et pourtant, il me reste encore beaucoup de choses à découvrir dans ce beau pays.

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15 mars 2017

L'Indonésie pratico-pratique

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Ça y est, je suis prête - enfin presque - pour un nouveau départ. Cette année je jette mon dévolu sur l’Indonésie. Pourquoi  ce choix ? J’ai tellement aimé la Malaisie l’année dernière que j’ai eu envie de découvrir encore plus l’Asie du Sud Est. Et puis il faut dire que j’ai croisé quelques voyageuses solo qui revenaient d’Indonésie et qui m’ont dit : People are very friendly there ! Moi qui trouvais que les malais étaient trop sympas et souriants, je me suis dit : faut que j’aille voir ça de plus près.  J’ai commencé à chercher, à lire un peu, j’en ai parlé autour de moi. Cette année encore, personne n’est dispo pour m’accompagner, alors c’est pas pour ça que je vais rester enfermée chez moi. C’est décidé, je pars seule. Comme d’hab, je consulte les posts sur l’Indonésie, section « voyager au féminin ». Il paraît que ça ne craint pas du tout. Alors, c’est parti pour une préparation plus sérieuse. Je lis plein de blogs, reviens sur les forums et à 3 semaines du voyage, je ne sais plus ce que je veux faire. Il y a tellement d’îles trop sympas à faire et dans chaque île, il y a tellement de coins super à voir que je ne sais plus quoi faire. On me demande : alors ? ce programme ? ben… euuh… vous voulez dire programmeS au pluriel parce que quand j’essaie d’avancer sur mon programme, je me dis que je suis obligée de repartir l’année prochaine, parque juste, en préparant, je suis frustrée de ne pas pouvoir caser toute l’île de Java ou toute l’île de Bali, pendant mes très courtes vacances, sans parler de Lombok, Flores. Et encore, j’avais exclu d’emblée Sumatra, Sulawesi et Kalimantan…. Et puis je me suis dit : Je ne peux pas faire juste Java sans voir un peu de Bali. Alors, inspirée de nombreux autres voyages, je vais couper la poire en 2. En gros, ça donne ça : j’atterris à Jakarta, je passe une journée comme d’hab sur place pour me reposer du très long trajet, me faire au décalage horaire et prendre la température du pays avant de bouger ailleurs. Ensuite aller à Jogjakarta, visiter en 2 jours et programmer l’ascension du Mont Bromo et du Kawah Ijen. Ensuite, direction une plage à Bali pour me poser. Je n’avais pas réussi à décider entre Amed, Nusa Lembongan, Pemuteran, Pulau Menjangan. Les ïles Gili, je me suis dit que je les ferai après Ubud si j’ai le temps.  Je profiterai de mon passage à Ubud pour faire - peut-être - le Mont Batur. Il a l’air pas mal mon programme comme ça ! Sauf que 10 jours avant le départ, je fais une petite chute dans les escaliers. Entorse, repos entre 7 et 10 jours avec un strap pour maintenir le pied. Le médecin me dit : tu peux marcher après les 10 jours de repos mais ne force pas trop sur le pied et surtout pas de pente, en gros, pas de volcan. Je fais quoi moi, maintenant ? Annuler ? Hors de question ! Eh bien, je change de programme !! De toute façon, je ne sais pas pourquoi je me casse la tête à faire un programme avant de partir parce que je le change tout le temps sur place. Enfin si, ça me permet de sélectionner plusieurs idées pour piocher dedans sur place. J’ai encore 10 jours devant moi, j’en profite pour lire le Lonely Planet que j’ai enfin trouvé grâce à mon frère. Je mobilise toute la famille pour acheter un guide, surtout qu’au Maroc, on ne trouve pas de tout. L’année dernière, je n’ai pas réussi à trouver celui de la Malaisie et dans les librairies, je tombais souvent sur celui de l’Indonésie.  Cette année, c’est l’inverse.  Je devrais peut-être décider mes destinations en fonction des guides disponibles !!!? Bref, pour mon entorse, il a fallu faire attention sur place. De toute façon, quand je marche beaucoup, j’ai mal. Donc, j’ai dû prendre des taxis de temps en temps pour ne pas aggraver mon cas. Et puis enchaîner des journées de déplacement, c’est un peu dur vu qu’à l’arrivée, mon pied est tout enflé et me fait mal juste en le posant par terre. Alors, j’ai dû tempérer et y aller doucement, quitte à prolonger une étape d’un jour le temps que ça aille mieux. Après Jogja, je voulais passer la nuit à Wonosobo pour voir le Plateau de Dieng le lendemain matin puis prendre la route en fin de journée jusqu’à Bali ou Karimunjawa suivant les modes de transport sur place. Mais j’ai dû enlever cette étape parce que ça n’allait pas trop bien. Alors, j’ai envie de dire mate7essebouche 3liya ce voyage, je suis venue juste pour avoir une idée pour mieux revenir l’année prochaine. Malgré tout cela, j’ai beaucoup apprécié ce voyage et surtout ce pays. Et surtout, j’ai fait un voyage à ma façon.

Les indonésiens:

En gros, l’Indonésie, avec ses presque 17 000 îles, est juste immense. C’est bien sûr le plus grand pays musulman. Bali est, par contre, la seule île majoritairement hindoue. Les gens sont juste très très gentils comme on me l’avait souvent dit, surtout à Java. Les gens m’arrêtaient parfois pour me demander d’où je venais, où j’allais, parfois juste pour se prendre en photo avec moi. Ça, on n’y échappe pas surtout dans les temples et les palais. Je ne peux pas compter le nombre de fois où j’ai eu droit à un «Miss, can I take a photo with you ? ». Et là, c’est parfois tous les membres de la famille qui font la queue pour prendre leur photo si ce n’est toute la classe de lycée ou de collège. Et tous avec le sourire. Je me suis fait offrir à manger parfois. Je me suis même fait prendre en stop alors que je ne faisais pas de stop. Les enfants sont les plus marrants. Ils vous disent hello, vous demandent votre prénom, où vous allez et prennent la pose et font des grimaces et se marrent quand ils se voient sur les photos. Dans les transports au commun, je suis la curiosité de tous les autres passagers. Tout le monde me regarde, se demande d’où je viens. Je m’amuse en faisant semblant de ne rien remarquer et essaie de deviner qui osera m’adresser la parole en premier. Il y en a toujours un qui finit par me demander d’où je viens et le répète aux autres. J’entends de temps en temps quelqu’un dire « Maroko » à un nouveau passager qui arrive.  Au final, ça fait de jolies rencontres et  plein de souvenirs.

Argent:

Leur monnaie, c’est la roupiah indonésienne. 1 euro équivaut 14 000 rp, c’est juste déstabilisant.  Alors, pour simplifier les calculs, on oublie les 3 zéros et on se dit que 1 = 0,8 dirham marocain (en fait, ça veut dire, 1 000 rp = 0,8 dh). Déjà là, on arrive à appréhender la monnaie et savoir combien coûte une bouteille d’eau de 3 000 rp. J’enlève les zéros et me dis que c’est moins de 3 dirhams. En vrai, ça fait moins 2,50 dh. Ça va déjà mieux que les 3 000 à diviser par 1 250 pour convertir en dirhams.

En parlant d’argent, le change. En général, j’évite de changer à l’aéroport mais je suis arrivée en début de soirée et il me fallait bien des sous pour prendre le taxi, acheter une SIM Card, acheter à manger en arrivant, payer l’hôtel. Mais à la fin de mon séjour, je me suis rendu compte que le taux affiché à l’aéroport était le même qu’à Ubud, soit 14 000 rp pour un euro. Le meilleur taux que j’ai eu en fin de compte, c’était à Yogyakarta, soit 14 270 pour un euro.

Le climat:

Chaud, voire très chaud et humide, c’est l’Asie su Sud Est tout de même!  Et comme disent les indonésiens quand je leur demande le climat en ce moment : sunny with a shower from time to time. Je confirme pour la douche, je l’ai reçu une fois à Jakarta - j’ai failli détester cette ville à cause de ça d’ailleurs, entre autres – et elle m’a obligée à faire l’impasse sur Surabaya parce que comme dirait l’autre : « je n’ai eu qu’une averse mais ça a duré toute la journée ». 

Décalage horaire:

Java, c’est 7 heures de plus que le Maroc et Bali, c’est 8 heures de plus.

Transportsou plutôt ce que j’en ai compris.

En ville, il y a des bus, des taxis, des becak (le tuk tuk), des ojek (moto-taxi), des bemo.

  • Les taxis, je n’ai pris que les compagnies Blue Bird, il paraît que ce sont les seuls qui acceptent tout le temps de mettre le compteur. Et c'était le cas pour moi. Ceci dit, quand on part de l’aéroport il faut négocier.  Dans le sens Aéroport-ville, ça coûtera toujours plus cher que dans l’autre sens. Mais sachez que le compteur affichera entre 130 et 150 mille rp pour aller vers Gambir (mais prévoir un pourboire parce qu’il y a deux péages à payer). Il faut le savoir pour négocier. Partout sur internet, les voyageurs annonçaient un prix variant entre 300 et 350 mille rp, alors lorsqu’on m’a annoncé 350 mille le jour de mon arrivée, j’ai tout de suite accepté. A mon retour de Bali, je demande le prix en bahasa indonesia et ça a fait une différence, on m’annonce 250 mille. Mon niveau d’indonésien étant très bas, je comprends 200 mille et ne distingue pas ce qu’il dit après et répète au monsieur pour m’assurer : « dua seratus ? » = 200 ? Il répète mais ne comprenant toujours pas, je répète ma question. Alors il décide de baisser le prix à 200. A l’arrivée à l’hôtel, le compteur affichait 130. Au passage, 200 c’est pas dua seratus, c’est dua ratus.
  • Les ojek : ce sont des motos-taxis. Le chauffeur fournit le casque. On en trouve de partout, devant des panneaux « Ojek », mais il faut négocier ferme, sinon, on se fait avoir, comme moi pour ma première course en ojek. Il y a les ojeks libres, on ne peut pas les différencier d’un motard normal et il y a ceux qui font partie d’une compagnie dans le même style qu’Uber. J’en ai vu 2 à Jakarta, Go-Jek et Grab. Il suffit d’installer l’application sur son smartphone, on saisit sa localisation et sa destination et on obtient un devis. Et c’est là qu’on se rend compte qu’on s’est fait avoir en en prenant un au hasard, même en négociant. D’ailleurs les locaux m’ont conseillé de passer par une de ces deux sociétés. C’est plus sûr et y a pas besoin de négocier. Il est aussi conseillé de donner un pourboire au chauffeur. Le hic, c’est que quand je l’ai testé, je sortais de Monas et le parc a plusieurs entrées. Le chauffeur ne savait pas à laquelle j’étais exactement, alors il a téléphoné pour s’assurer de l’endroit puis a rappelé quand il est arrivé. Et il ne parlait pas très bien anglais. Heureusement, j’étais accompagnée d’un local qui a pu le renseigner. Sinon, je conseille de choisir un repère clair pour ne pas avoir trop d’explications à fournir. Ils sont reconnaissables à leur blouson vert avec le nom de la marque dessus. Certains ont aussi un casque vert avec le nom de la marque.
  • Becak : le tuk-tuk local, on en trouve de partout aussi. Mais il faut négocier.  A Jakarta, les becaks ressemblent au tuk-tuk égyptien. A Yogyakarta, c’est une espèce de pousse-pousse où le passager est installé à l’avant. Certains sont à vélo, d’autres en moto. Il faut négocier à chaque fois. Je négocie moins avec les becak à vélo parce que je me dis : le pauvre à pédaler avec cette chaleur, c’est pas évident.
  • Bemo : espèce de mini-bus qui fait des trajets bien définis, ils ont même des numéros avec les noms des importantes destinations sur le pare-brise avant. Je l’ai pris pour me déplacer à Jakarta. J’ai payé 4.000 rp la course. En fait, j’ai donné un billet de 5.000 au chauffeur du premier bemo que j’ai pris, en faisant semblant de connaître le tarif. Il m’a rendu 1.000 rp. Alors j’ai donné 4.000 aux suivants que j’ai pris. Et j’ai eu droit à un très grand « thank you miss » avec le sourire. Du coup, je me demande si je ne l’ai pas payé plus cher que les locaux.

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  • Les bus : j’ai pas testé mais il paraît qu’avec un seul ticket de moins de 3 000 rp, on peut prendre tous les bus qu’on veut et faire le tour de la ville de cette façon. C’est simple, on valide notre ticket en entrant dans la station, comme pour le métro et on peut prendre autant de bus qu’ l’on veut tant qu’on ne sort pas de la station. Les bus ont des couloirs réservés et les stations sont surélevées de façon à ce que les usagers puissent atteindre la porte, située bien en hauteur. C’est simple, à partir d’un trottoir normal, on ne peut pas monter dans le bus, sauf si on a une petite échelle. Mais bon, c’est super encombrant !

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Pour me déplacer d’une ville à une autre, j’ai testé les trains, les bus, les voitures partagées avec chauffeur et la location de voiture avec chauffeur.

  • Train : à Java, pas à Bali. Je l’ai utilisé pour le trajet de Jakarta à Yogyakarta. Il paraît qu’il y a 3 types de classe : il y a l’économique (Ekonomi), il paraît qu’il s’arrête bcp et y a pas de clim. Il y a la classe affaires (Bisnis) qui ne s’arrête pas beaucoup mais toujours pas de clim, mais la réservation est obligatoire. Et il y a la classe Executive (Eksecutif), qui ne s’arrête pas beaucoup, climatisée, confortable (espaces devant les pieds, sièges inclinables) mais sièges affectés au moment de l’achat du billet, donc, il faut réserver à l’avance, surtout en période de vacances scolaires. A la gare de Jakarta, pour acheter un billet de train à l’avance, il faut aller aux guichets automatiques. Les guichets pas automatiques sont réservés aux départs le jour même. Aux guichets automatiques, un employé peut vous aider si vous êtes un peu perdu. On choisit sa destination, la date du départ, la classe de train. On choisit son siège. On peut payer par carte et en espèces. On a un reçu. Mais le jour du départ, il faudra venir un tout petit peu à l’avance pour imprimer son ticket à un autre guichet automatique. Les trains sont propres, très confortables avec des sièges très inclinables. Il y a des écrans de télé à chaque bout de wagon.  Et le personnel, on dirait des stewards et des hôtesses de l’air.

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  • Bus : Pareil que pour les trains, il y a des catégories, Ekonomi et Eksecutif. J’ai testé les 2. Sinon, pour les 2, conduite sportive, voire très très sportive. L’économique est un très vieux bus, pas climatisé avec des sièges durs et qui s’arrête beaucoup. Il peut rester à l’arrêt pendant un moment le temps d’avoir assez de passagers. Il n’y a pas de soute pour les bagages, donc, on garde sa valise sur le siège à côté ou dans le passage ou sur les genoux, enfin on fait comme peut. Il continue à récupérer des passagers même s’il n’y a plus de sièges dispo. En gros, les gens restent debout. Bon, j’ai trouvé ça sympa et convivial mais je ne le conseille pas pour les longs trajets. L’Executif n’est pas spécialement neuf mais a l’air moins usé que l’Economique. Il est climatisé, les sièges sont confortables, parfois inclinables. Parfois, on a droit à un repas gratuit. Ça dépend des trajets et des compagnies je crois.
  • Les voitures partagées avec chauffeur : j’ai testé entre Yogyakarta et Jepara. Le chauffeur passe récupérer tous les passagers à leur domicile, hôtel ou à un point de rencontre. Donc, déconseillé pour quitter les grandes villes comme Jakarta, sauf si vous voulez vous balader pendant des heures dans les bouchons. Perso, je n’ai pas eu de souci. Le chauffeur a récupéré deux personnes seulement sur son trajet.  Et comme il était minuit, on n’a pas eu de soucis avec les bouchons. Mais là aussi, conduite très sportive. J’ai juste fermé les yeux pour ne pas regarder.
  • Location de voiture avec chauffeur : très bien pour effectuer un trajet entre 2 villes tout en programmant des arrêts pour visiter des temples, une plage ou juste s’arrêter quand on le veut pour prendre des photos. Bien sûr, les tarifs sont plus chers mais restent abordables. Après, plus on est nombreux, moins c’est cher.

Côté Culinaire:

Alors ça ressemble parfois à la Malaisie mais pas tout. Sinon, c’est souvent accompagné d’épices, c’est juste que parfois, la sauce épicée est servie à côté, alors on n’est pas obligé d’en prendre. J’ai goûté pas mal de choses mais l’ennui, c’est que je ne peux pas conseiller beaucoup de choses parce que j’oublie le nom des plats. Quoique je n’ai pas oublié les fameux sate ayam : brochettes de poulet servies avec une succulente sauce cacahuète. Elle est tellement bonne qu’on s’en lèche les doigts. Et il y a aussi le fameux Gado gado : plat à base de légumes, œuf et chips de crevettes, le tout arrosé d’une sauce bien épicée.  Les chips de crevettes, c’est impeccable pour calmer le feu engendré par la sauce très épicée. Le nasi goreng, riz frit : le meilleur que j’ai mangé est celui qu’on me servait à l’hôtel Lumbung à Karimunjawa au petit-déjeuner. C’est épicé mais super bon. Je n’aurais jamais cru apprécier ce genre de plat à 7h du matin

Je n'ai pas hésité à acheter à manger chez les kaki lima (5 pieds) : vendeur ambulant qui vont plein de bonnes choses à manger. les 5 pieds font fait référence aux 3 roues du chariot et 2 pieds du vendeur.

Hébergement:

Comme d’habitude, je réserve mes hôtels la veille ou le jour même sur booking. Les hôtels étaient tous propres, aucun regret. Ou presque. Personnel toujours souriant, efficace, disponible pour conseiller si on le demande et parfois sans qu’on le demande. Le petit-déjeuner est presque toujours inclus. Et contrairement à mon expérience malaisienne, je l’ai trouvé super bon, surtout dans les homestay. Finalement, c’est dans les grands chaînes hotelières qui proposent un buffet que j’ai le moins apprécié le petit-déjeuner. Dans les homestay, j’ai été agréablement surprise par des repas très copieux, surtout la version indonésienne : riz, tempe, fruits. Et je ne m’attendais pas à aimer manger ça de bon matin.

  • A Jakarta, j’ai réservé à Favehotel Zainul Arifin à 31 euros avec petit déjeuner inclus. Chambre propre et bien éclairée, ménage fait sur demande, bouteilles d’eau offertes, salle de bains propre avec articles de toilettes, accueil très souriant et compétent. La clim fonctionne très bien. Le wifi est impeccable. Je suis revenue y passer une nuit à la fin de mon séjour. Ils prennent une caution dont le montant n’est pas fixe mais qui n’est pas énorme. En gros, on paie à l’arrivée et ils ne rendent pas la monnaie tout de suite. Ils mettent le montant correspondant à la monnaie comme caution qu’ils rendent au moment du départ. Mais attention, gardez bien le reçu de la caution. Car pas de reçu, pas de caution ! Faire attention à une chose, cette chaîne d’hôtel a plusieurs établissements à Jakarta et les chauffeurs peuvent parfois vous déposer devant le mauvais établissement comme ça m’est arrivé à deux reprises. Je conseille l’utilisation du GPS pour aider le chauffeur à se retrouver.
  • A YogyakartaAloha Hotel était parfait, surtout pour le prix payé, soit 20 euros avec petit-déjeuner. Chambre propre, clim qui fonctionne très bien et bien placée par rapport au lit. Jolie salle de bains. Gérant très sympa, un francophone passionné de l’Indonésie qui n’hésitera pas à vous conseiller et vous raconter plein d’histoires que vous ne trouverez pas sur votre guide. Le personnel est très souriant et vous donnera toutes les infos dont vous aurez besoin. N’hésitez pas à y acheter vois boissons, moins chères que certains magasins. Café et thé à volonté à la réception. A proximité de la rue Prawirotaman,  avec tous ses restaurants et ses agences de voyage. J’ai réservé mes excursions en passant par l’hôtel. J’ai payé le même prix que ceux qui ont réservé directement chez l’agence et les prix étaient raisonnables. En gros, ils ne font que nous aider à réserver. On ne se fait pas arnaquer. Et l’excursion s’est très bien passée. Je suis restée un jour de plus que prévu. J’ai opté pour le petit déjeuner européen le premier jour et j’ai essayé la version indonésienne le lendemain sur les conseils du gérant et j’ai trouvé ça hyper bon. Je n’aurais jamais pensé que j’apprécierai de manger du riz à 9h du matin. Ça m’a encouragé à retenter l’expérience dans d’autres hôtels.
  • A Karimunjawa, l’hôtel Karimun Lumbung, juste génial. Seulement 28 euros la nuit. Le personnel hyper sympa. Café et thé à volonté. Très jolie salle de bains extérieure. On se sent comme à la maison ou chez des potes. Les chambres sont en fait de très jolis bungalows individuels construits selon le style des habitations des Sasak à Lombok. Ils m’ont demandé si je voulais du pain pour le petit-déjeuner. Et j’ai trouvé ça très sympa de leur part. Mais forte de mon expérience à Jogja, j’ai décidé de tester la version indonésienne le 2ème jour et j’ai adoré. Ils louent des scooters mais n’ayant jamais conduit de moto, je n’ai pas osé. Alors, ils se sont proposés de m’emmener où je voulais. Et gratuitement. Et on a droit à une petite assiette de fruits à l'arrivée. Ils sont venus me chercher au port à mon arrivée et m'y ont conduite au retour. J'ai réservé la sortie snorkelling avec eux et ils m'ont encore emmené au port puis sont venus me chercher à la fin de mon excursion.
  • A Surabaya, l’hôtel Yello Hotel Jemursari. Accueil très sympa. 25 euros la nuit sans petit-déjeuner. Chambre propre. Je ne suis restée qu’une nuit. C’était une ville étape avant d’aller à Bali. Thé et café avec bouilloire à disposition. Bouteilles d’eau offertes. Il y a juste une odeur désagréable venant de la douche qui m’a dérangée. C’est le seul point négatif durant mon très court séjour.
  • A AmedSolaluna Beach. 33 euros la nuit avec petit-déjeuner. Hyper agréable, les pieds dans l’eau. Mais je n’ai pas assez profité parce que je ne suis restée qu’une nuit. Le personnel aux petits soins. Location de matériel de snorkeling à 20 000 rp par jour. Frigo dans la chambre garnie de boissons à un prix moins cher que dans les magasins. Le propriétaire a une barque de pêche et peut vous faire préparer un très bon dîner avec du poisson pêché le matin même. Leur petit-déjeuner est simple mais copieux. Leur pancake à la banane est un délice. Les chambres sont propres et spacieuses avec un grand lit à baldaquin muni d’une moustiquaire propre. Très bonne connexion wifi. Les chambres ont une terrasse avec un lit. Il y a des transats sur la plage. Il y a un resto juste à côté qui a une terrasse avec une très belle vue. J’ai réservé, par leur biais, un chauffeur pour aller à Ubud à un prix très correct.
  • A UbudMuka House. A moins de 18 euros la nuit, on a droit à une très grande chambre avec ventilo, des serviettes propres, du savon, une petite baignoire avec de l’eau chaude à toute heure. Une petite terrasse devant la chambre où il y a thermos d’eau chaude, café, thé et sucre. Le petit déjeuner indonésien est juste super bon. Encore du riz mais version sucrée cette fois-ci. Délicieux ! Gérants très sympas : Made et son frère Rai s’occupent bien de leurs hôtes. C’est Made qui vient discrètement changer les thermos d’eau tôt le matin et dans l’après-midi. Et ils sont toujours dispo pour une discussion. Vous pouvez leur poser plein de questions sur leur mode de vie, religion. Ils ont réservé un chauffeur pour m’emmener à l’aéroport à un prix très correct.
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