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ENVIE DE BOUGER, DE VOYAGER, DE DECOUVRIR DE NOUVEAUX HORIZONS
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Qui je suis...

Je suis marocaine, de Casablanca. J'aime les voyages, les organiser, les vivre puis les raconter. J'achète toujours un guide papier avant de partir en vadrouille. Je parcours aussi les forums de voyage. Je lis également pas mal de carnets de route de voyageurs. Et j'apprécie y trouver des infos et idées intéressantes pour préparer mes voyages. Alors, à mon retour, je rends la pareille. J'espère ainsi aider d'autres voyageurs à préparer leurs escapades. Ma spécialité est certainement la Turquie où je pars presque tous les ans depuis 2010. J'essaie même d'apprendre le turc depuis mon second voyage. Et pourtant, il me reste encore beaucoup de choses à découvrir dans ce beau pays.

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15 mars 2017

J5 – Route vers Yogyakarta (Djodja pour les intimes)

Aujourd'hui, je quitte Jakarta vers Yogyakarta. Je prends un taxi devant l’hôtel pour aller à la gare de Gambir. Ayant vu à quoi pouvaient ressembler les bouchons, je prends beaucoup d’avance. Finalement, le matin, c’est fluide. J’arrive en avance et c’est tant mieux. Le trajet me coûte 25 mille rp. Je prends le temps d’acheter de l’eau et de quoi grignoter. Un monsieur en uniforme me demande si je pars à Yogyakarta. Il m’explique que je dois attendre avec mes potes. Il y a effectivement un grand groupe de routards qui attendent aussi. Il m’aide à imprimer mon ticket. A un moment donné, le groupe devant commence à avancer. Il prend ma valise et m’explique que je dois sortir mon passeport. Le contrôleur à l’entrée des quais inspecte les tickets et les passeports avant de nous laisser passer. Je suis le monsieur qui court presque avec ma valise sur le quai. J’ai du mal à me frayer un chemin entre les voyageurs sans les bousculer. Je ne sais pas comment il fait, il se retourne de temps en temps pour vérifier qu’il ne m’a pas semée. Il range ma valise au-dessus de mon siège, je lui donne son pourboire puis il repart en courant se trouver un autre client. Le train est très confortable, beaucoup de place devant les sièges qui sont inclinables, écrans aux deux extrémités du wagon de télé avec films d’arts martiaux en anglais sous-titrés en indonésien. J’ai droit à la prise pour recharger mon téléphone vu que je suis installée à la dernière place. Des hôtesses (comme dans un avion) proposent des plateaux repas. Mais étant toujours à l’étape : quoi ? Du riz et des boulettes de viande à 10h du matin ? non, pas pour moi !! je me contente de  biscuits achetés à la gare. Le contrôleur arrive, accompagné de deux militaires. Pour dissuader les fraudeurs peut-être ? Mon voisin de l’autre rangée explique à un des militaires qu’il y a un problème sur son siège, qui bouge un peu. Le militaire appelle le contrôleur qui vérifie tout ça puis s’en va. Deux minutes après, un employé avec la tenue de mécano arrive avec son matos et répare le siège. Le passager le remercie mais passera presque toute la durée du trajet dans un autre wagon. Pendant le trajet, je commence par réserver mon hôtel, je prends les rizières en photo puis fais un petit somme de 2 heures.

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Au bout de quelques heures, le train arrive en gare de Yogyakarta. Je descends avec ma petite valise. Je cherche un taxi mais ne vois pas de vrais taxis, que des becak.

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je lui indique le nom de l'hôtel; Aloha, à côté de la rue Prawirotaman. Il connaît visiblement. J’essaie de négocier mais y a pas moyen de faire baisser le tarif à mons de 50 mille rp. pLus cher que le taxi de Jakarta!!! On démarre, il roule. On passe par la rue Malioboro sur le chemin puis la pluie commence à tomber. Il s’arrête et me demande de descendre. Je cherche mon hôtel mais ne le voit nulle part. Il ne va pas me faire le coup de me planter au milieu de nulle part sous la pluie. Ça ne me dérange pas de marcher quelques dizaine de mètres si c’est à côté mais je dois être sure que je suis vraiment à côté. Je lui dis : where is hotel ? il m’indique un point dans l’horizon mais ne vois rien mais il insiste pour que je descende du becak. Et moi, je ne veux pas descendre tant que je ne suis pas certaine d’être à côté de mon hôtel. Et lui continue à insister pour que je descende. Ne voyant pas d’autre solution, je descends en me disant que je ne le paierai pas tant que je n’aurai pas vu mon hôtel ! on ne me la fait pas à moi. Lui, est soulagé de me voir descendre du véhicule et sort une bâche qu’il installe sur le siège passage puis me propose de me rasseoir. Pas la peine de vous dire que j’ai eu l’air un peu con. Il voulait juste me protéger de la pluie, c’est tout. Et il a bien eu raison parce que la douche commence pour de vrai. Il porte un gros imperméable transparent mais je le plains quand même à rouler sous cette averse. Arrivés à la rue Prawirotaman, il s’arrête à deux reprises pour demander l’adresse de l’hôtel. De grosses flaques d’eau se sont formées dans les rues.  J’aurais dû garde mes crocs parce que mes sandales sont trempées juste en essayant de contourner la grosse flaque devant l’hôtel. Je suis agréablement accueillie par la réceptionniste qui parle très bien l’anglais. Avant de me donner mes clefs, elle me donne un plan en marquant l’emplacement de l’hôtel, du palais et de la rue Malioboro. Elle me donne des conseils pour les visites et les transports. J’ai lu beaucoup de bien sur les visites faites par leur intermédiaire. Elle me donne la brochure à consulter tranquillement mais je veux tout de suite réserver mes sorties pour le lendemain. Je ne compte pas rester longtemps en ville. Je réserve le lever de soleil à Borobudur et le coucher de soleil à Prambanan. Il paraît que c’est très beau. Eh bien, je vais être déçue.  Il faudra que j’attende que la pluie cesse de tomber pour aller me chercher à manger un sandwich (11 mille rp) et une tartlette de thé 6 mille rp)  à manger dans ma chambre d’hôtel.

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