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ENVIE DE BOUGER, DE VOYAGER, DE DECOUVRIR DE NOUVEAUX HORIZONS
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Qui je suis...

Je suis marocaine, de Casablanca. J'aime les voyages, les organiser, les vivre puis les raconter. J'achète toujours un guide papier avant de partir en vadrouille. Je parcours aussi les forums de voyage. Je lis également pas mal de carnets de route de voyageurs. Et j'apprécie y trouver des infos et idées intéressantes pour préparer mes voyages. Alors, à mon retour, je rends la pareille. J'espère ainsi aider d'autres voyageurs à préparer leurs escapades. Ma spécialité est certainement la Turquie où je pars presque tous les ans depuis 2010. J'essaie même d'apprendre le turc depuis mon second voyage. Et pourtant, il me reste encore beaucoup de choses à découvrir dans ce beau pays.

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15 mars 2017

J3- jakarta : Quelle horreur !

Réveil tranquille. Après un long voyage comme celui-ci et un gros décalage horaire, je ne mets pas de réveil pour me lever le matin. Alors, je me lève quand je n’ai plus sommeil. J’ai dormi presque 10 heures. Ça me paraît correct.

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Un petit-déjeuner pas très copieux si on n’aime pas manger salé le matin. J’essaie de compléter avec les fruits. Puis je sors attaquer ma journée de visites dans cette ville qui en décourage plus d’un. Je veux d’abord aller à la gare. Je confirme, Jakarta, c’est vraiment déroutant comme ville. Même mon gps se perd. Ce n’est parfois pas du tout évident de traverser. Il faut marcher longtemps avant de trouver un passage puis revenir sur ses pas car on a laissé passer la rue qu’on devait prendre parce que si vous pensez, comme moi, prendre la suivante et vous rattraper, vous vous rendez compte que la rue est en forme de serpent qui va tantôt à droite tantôt à gauche et plus vous avancez dessus, plus vous vous éloignez de l’objectif. A un moment, j’ai traversé une grande avenue avec plein de voitures et de scooters pour ne pas trouver de trottoir pour marcher. Alors, j’ai dû retraverser pour retourner d’où je venais et rater ma rue puis revenir sur mes pas. Moi qui aime me perdre dans une ville le premier jour pour prendre mes repères, je suis servie. Je me suis bien perdue mais je n’ai pu prendre aucun repère. Plus j’avance, moins je comprends où je suis. En plus, il fait chaud, on transpire au bout de 2 minutes. Ma bouteille d’eau est vite chaude, je dois en racheter une autre bien glacée. Et un moment, je vois le bâtiment que je cherche ! ça y est, il y a plein de gens qui entrent, plein de gens qui sortent, des horaires de destinations qui défilent sur un panneau lumineux. Je m’approche, c’est pas la gare! c’est juste la station de métro. Maintenant que je suis là, j’essaie de lire les noms des destinations, voir si je ne peux pas le prendre pour aller à la gare ou ailleurs. Aucun non ne m’inspire. Je demande à un policier, il est souriant et gentil et veut bien m’aider et tout mais il ne parle pas anglais. Il appelle quelqu’un qui m’explique que c’est compliqué à expliquer, trop loin pour marcher et que je dois prendre le taxi. Moi qui croyais être logée pas loin de la gare d’après les commentaires des autres voyageurs. En fait, je ne suis pas loin de la gare en taxi pas à pied. Si je l’avais su, j’aurais économisé de l’énergie et surtout garder la fraîcheur de la douche un peu plus longtemps. Des chauffeurs d’ojeks (taxi- moto) m’abordent. Je ne veux pas en prendre un comme ça au hasard, je refuse et ressors dehors. Un chauffeur de Go-jek m’aborde. Il me demande 20 000 rp. Je trouve que ça fait beaucoup mais il me dit que c’est le prix de la course pour aller là-bas et qu’il ne peut pas prendre moins et que ce n’est vraiment pas à côté. Il a un casque, je le mets puis m’embarque. Le lendemain, je me rendrai compte de deux arnaques : d’abord, la course coûte habituellement beaucoup moins cher, plus que la moitié du prix et ensuite qu’en tant de chauffeur chez Go-jek, il n’a pas le droit de prendre un client sans passer par l’application. Mais c’est super agréable le scooter, on ne reste pas bloqué dans les embouteillages comme les taxis. J’arrive à la gare en moins de 5 minutes, je lui paie ses 20 000 rp. Il me propose de m’attendre. En gros, il a flairé le pigeon et veut encore m’arnaquer sur un autre trajet. Alors, je lui explique que je veux juste marcher dans les environs. A la gare, j’attends mon tour au guichet puis on me dit qu’il est réservé aux départs du jour même. Pour demain, je dois aller aux guichets automatiques ou aller aux autres guichets et prendre un numéro et attendre. Il n’y a pas grand-monde au guichet automatique et en plus, il y a une gentille employée prête à aider. Je veux partir demain matin à Yogyakarta, mais il n’y a plus de place libre. Je dois attendre après-demain. Ça me chamboulera un peu mon programme pour la suite mais je n’ai pas le choix. Je m’achète mon billet en classe « Eksecutif » à 350 mille rp puis sors de la gare. Je me perds un peu autour et me retrouve par hasard devant la mosquée Istiklal, très grande mosquée. J’ai supprimé les photos par erreur. Donc, je ne peux pas les publier. Je continue ma balade et passe devant le palais royal et quelques édifices de la fameuse Merdeka Square. Mon gps me perd encore. J’arrive au fameux parc avec la tour Monas mais le portail est fermé. Je fais le tour pour trouver un accès mais marche longtemps pour faire le tour du parc et me rends compte, à la fin (sinon c’est pas drôle) que j’ai entamé mon tour au mauvais endroit, en gros, plus j’avançais plus je m’éloignais de la porte d’entrée. En gros, j’ai fait le tour presque complet de la fameuse poêle à frire comme ils la surnomment. Un soleil de plomb et rien pour s’abriter. De temps en temps, on croise une femme qui vend des bouteilles de boisson bien glacée ! elles sont pas bêtes !! Mais pourquoi je veux entrer dans ce parc déjà, pour m’asseoir à l’ombre d’un arbre puis prendre une photo de la tour d’un peu plus près. Je finis par trouver un accès ouvert. J’entre dans le parc et il n’y a pas de banc sous les arbres !! je ressors direct et continue vers le musée en face. Il faut bien marcher encore un peu mais c’est de ma faute,  je n’avais qu’à arriver de l’autre côté. Et j’arrive enfin au musée national.Prix d',entrée ; 10 mille rp. Je mets environ deux bonnes heures avant d’en finir le tour. Puis au moment de sortir, il pleut des cordes. Je reste une heure à l’intérieur à attendre que ça s’arrête. Après le soleil de plomb, c’est la douche. Ça, je vous l’assure. 5 minutes après être sortie, je suis juste trempée. Je comprends pourquoi tout le monde se balade en tongue ici. Je finis par aller sous un abribus le temps que ça passe. C’est dommage qu’il n’y ait ni resto ni café dans les environs, je me serais installée confortablement le temps que l’averse passe. Au bout d’un très très long moment, il pleut toujours mais beaucoup moins, je me risque à sortir de ma cachette. Je me promène à pied, j’achète à mangerchez un kaki lima pas mal de petits beignets à 5 mille le tout.

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Au bout de 2 heures, croyant avancer en direction de l’hôtel, je me rends compte que je suis revenue à mon point de départ. Puis, mon entorse commence à me faire vraiment très mal. Je décide alors de prendre un taxi pour rentrer à l’hôtel.  Et là, les bouchons, on s’arrête tous les 50 mètres. J’aurais dû prendre un ojek ou un becak. Et puis ça m’a coûté 55 000 rp cette histoire.

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Arrivée à l’hôtel, je mange mes beignets emballés dans un papier jornal mais j’ai toujours faim alors je repars tout de suite au mall à côté me trouver autre chose. J’opte pour deux crêpes, une salée et une sucrée. Je n’ai tout de même pas osé les mélanges du style chocolat et emmental ou coulis de fraise et emmental. Conclusion : Jakarta, je déteste, je n’aime pas du tout. Après le soleil de plomb, la douche, les transports en commun pas évidents à comprendre. Je n’ai pas un très grand sens de l’orientation, c’est vrai, je suis incapable de trouver le nord rien qu’en regardant le ciel mais en général, j’arrive tout de même à me retrouver, savoir quelle direction prendre même si je ne prends pas forcément le meilleur raccourci. Mais là, je confirme ce que j’avais lu à propos de cette ville. Elle est juste déroutante, déstabilisante.  Je regrette d’avoir acheté un ticket de train pour le surlendemain. J’aurais dû prendre un billet pour un train économique et me barrer de cette ville le plus rapidement possible. Je me couche le soir avec toutes ces idées. Je ne sais pas que demain sera un autre jour et que son déroulement me permettra de commencer à changer d’avis

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