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ENVIE DE BOUGER, DE VOYAGER, DE DECOUVRIR DE NOUVEAUX HORIZONS
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Qui je suis...

Je suis marocaine, de Casablanca. J'aime les voyages, les organiser, les vivre puis les raconter. J'achète toujours un guide papier avant de partir en vadrouille. Je parcours aussi les forums de voyage. Je lis également pas mal de carnets de route de voyageurs. Et j'apprécie y trouver des infos et idées intéressantes pour préparer mes voyages. Alors, à mon retour, je rends la pareille. J'espère ainsi aider d'autres voyageurs à préparer leurs escapades. Ma spécialité est certainement la Turquie où je pars presque tous les ans depuis 2010. J'essaie même d'apprendre le turc depuis mon second voyage. Et pourtant, il me reste encore beaucoup de choses à découvrir dans ce beau pays.

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10 mars 2014

J5 - Marché Fatih - Eyüp

Ce matin, on commence par s'arrêter un moment à l'hippodrome. On a pris pour habitude de passer devant sans se poser mais aujourd'hui on prend notre temps. On admire aussi l'obélisque de Théodose et la colonne serpentine.

Ensuite, on prend le métro jusqu'à Aksaray. On est mercredi et on veut aller faire un tour au marché de Fatih. En arrivant à Aksaray, au lieu de continuer tout droit 5 minutes avant de tourner à droite, on tourne tout de suite. On finit par demander aux gens. Ils ne parlent pas turc mais il suffit de leur demander: Pazar Fatih?  On tourne en rond un petit moment avant de trouver. On ne sait pas comment on a autant tourné en rond sans tomber dessus parce qu'il est énorme. On a passé une grosse partie de la journée à faire toutes les allées. Quand on pense avoir tout fait, on en retrouve d'autres. Il y a de tout: vêtements, chaussures, linge de maison, tissus, ustensiles de cuisine, confiture de rose, fruits et légumes.

On est mercredi et on veut aller faire un tour au marché de Fatih. En arrivant à Aksaray, au lieu de continuer tout droit 5 minutes avant de tourner à droite, on tourne tout de suite. On finit par demander aux gens. Ils ne parlent pas turc mais il suffit de leur demander: Pazar Fatih?  On tourne en rond un petit moment avant de trouver. On ne sait pas comment on a autant tourné en rond sans tomber dessus parce qu'il est énorme. On a passé une grosse partie de la journée à faire toutes les allées. Quand on pense avoir tout fait, on en retrouve d'autres. Il y a de tout: vêtements, chaussures, linge de maison, tissus, ustensiles de cuisine, confiture de rose, fruits et légumes.

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Peu de monde parle anglais mais on arrive à s'entendre avec les commerçants avec le très peu de turc que je connais et le langage des signes. On a acheté pas mal de choses: des foulards, de la confiture de rose, des pyjamas, des sandales. Les miennes se sont avérées pas super confortables. Je pensais avoir acheté de bonnes sandales de marche mais je m'étais trompée, j'ai trop mal aux talons et avec la chaleur, je ne voulais pas finir le séjour avec mes tennis du matin au soir. J'ai craqué pour deux jolies paires. Elles sont jolies et confortables. On fait tout le marché en lo et en large. Et on finit par le côté fruits et légumes. Les fruits nous donnent trop envie, on achète des cerises, des pêches, des pruneaux. On se retrouve en bas d'une pente. On ne veut pas rebrousser chemin, on continue et on se retrouve au bord de la mer. On décide de s'installer sur le gazon à l'ombre en face de l'eau. Je commence par enlever mes sandales, j'ai trop mal aux talons. Mon frère fait carrément une sieste. Pendant ce temps-là, je lis un peu, je profite du paysage, je regarde les bâteaux passer, je me repose les pieds.

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On hésite quant à la direction à prendre. On pourrait prendre un bus sur les quais vers Eyüp où on a prévu de manger le soir mais il est encore trop tôt. En plus, on a acheté des fruits  qu'on ne veut pas se trimbaler tout le reste de la journée. Alors, on décide de faire la balade dans le sens inverse. Je change mes sandales et on continue la promenade à pied jusqu'à Eminönü puis on quitte les quais pour aller vers l'hôtel.

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On dépose les fruits, on reprend une douche rafraîchissante, surtout après la promenade sous le soleil. On se pose quelques minutes puis on va vers Eminönü. Après les arrêts de bus, on trouve l'embarcadère du ferry qui va à Eyüp. Il y en a un toutes les heures. On admire les embarcations en attendant. Le vapur arrive. On apprécie la balade.

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Terminus! Eyüp! tout le monde descend. La corniche est sympa de ce côté.

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On a moins d'une heure devant nous pour le repas du soir. On voit le téléphérique, alors on décide de le prendre tout de suite pendant qu'il fait encore jour.

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Le téléphérique, c'est une première pour tous les 2. On apprécie le paysage pendant le trajet trop court. Pour payer le trajet, il fait acheter un jeton de 3 TL, comme pour le mtéro et le tram.

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On admire la vue puis on redescend en téléphérique car c’est bientôt l’heure du Iftar.

La rue piétonne s’est transformée en un restaurant géant. Des tables et des chaises ont été disposées devant les cafés et restos pour servir les repas d’Iftar aux très nombreux jeûneurs. On commence par faire un tour pour choisir ce qu’on veut manger mais on traîne tellement pour choisir qu’on finit par s’installer dans le seul resto où on trouve des places. On n’est pas mal tombés non plus, c’est un resto de gûveç et pide mais à l’heure de l’iftar, un seul menu pour tout le monde : Pide.  Les serveurs ne parlent pas tellement anglais mais on arrive à leur expliquer qu’on veut 2 portions de pide, 2 ayran et 2 petites bouteilles d’eau. Les serveurs et la gérante courent de partout pour servir tout le monde avant l’appel à la prière. Le gérant s’occupe de couper les pide en morceaux et les mettre dans les assiettes. Un service rapide et impeccable comme d’hab. Ces pide sont assez différent de ceux que j’avais goûtés auparavant. Ils sont plus petits et la pâte est plus épaisse. Une portion correspond à 2 pide.

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Après l’iftar, on se balade un peu autour de la mosquée d’Eyüp. On n’arrive pas à entrer tellement il y a de monde. On fait un tour sur la foire qui se tient sur la place tous les anas à l’occasion du ramadan. Je trouve un joli tapis de prière que j’achète. Je veux en prendre un 2ème mais c’étais le dernier qui leur restait avec cette qualité de tissu.

En se baladant, on trouve une patisserie qui vend le fameux Güllaç. C’est un gâteau à base de feuilleté, de lait décoré avec des graines de grenade consommé uniquement pendant le ramadan.  On s’est installé sur un banc pour le déguster. Perso, je l’ai trouvé un peu mouillé. Est-ce qu’il l’est toujours ou pas ? je ne sais pas. Je retenterai ailleurs pour comparer.

 

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Fatigués on cherche les arrêts de bus. Le dernier ferry est parti vers 21h, au moment du repas. J’ai toujours du mal à m’orienter la nuit dans les endroits que je ne connais pas assez bien. On se perd un peu avant de trouver les arrêts de bus. Mais il y en a plein et dans tous les sens. On demande aux gens où on peut prendre le bus qui part vers Beyazit. On nous dit qu’il faut traverser vers l’abribus de la rue en face. Un abribus avec un affichage automatique très moderne avec les horaires d’arrivée des 3 prochains départs de chaque bus et les noms des principaux arrêts dans les 2 sens. Le souci, c’est que rien ne dit dans quelle direction part le bus qu’on attend.  Alors on attend. Mais à chaque fois, le bus passe en vitesse devant l’arrêt mais ne s’arrête pas. On ne comprend rien. Les autres passagers prennent leur bus mais nous on attend. Personne ne parle anglais. On attend pendant très longtemps.  Mes douleurs de talon empirent à force de rester debout. Au bout de 2 heures, un bus finit par s’arrêter pour laisser descendre des gens. Il refuse d’en prendre alors on lui demande si on va à Beyazit et finit par nous laisser monter avec mon frère.  Il part dans la direction opposée à Beyazit, s’arrête dans un arrêt où tout le monde descend, marque 5 minutes de pause puis reprend la route en sens inverse. C’était le terminus. Il avait vu qu’on ne parlait pas turc, alors au lieu de s’acharner à nous expliquer qu’il fallait l’attendre sur le trottoir d’en face, il a accepté de nous prendre jusqu’au terminus et de nous ramener avec lui. Au moins, on a des places assises parce que j’aurais été incapable de tenir debout plus longtemps. Et surtout, on a eu de la chance. C’était le dernier bus en partance à Beyazit.

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