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ENVIE DE BOUGER, DE VOYAGER, DE DECOUVRIR DE NOUVEAUX HORIZONS
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Qui je suis...

Je suis marocaine, de Casablanca. J'aime les voyages, les organiser, les vivre puis les raconter. J'achète toujours un guide papier avant de partir en vadrouille. Je parcours aussi les forums de voyage. Je lis également pas mal de carnets de route de voyageurs. Et j'apprécie y trouver des infos et idées intéressantes pour préparer mes voyages. Alors, à mon retour, je rends la pareille. J'espère ainsi aider d'autres voyageurs à préparer leurs escapades. Ma spécialité est certainement la Turquie où je pars presque tous les ans depuis 2010. J'essaie même d'apprendre le turc depuis mon second voyage. Et pourtant, il me reste encore beaucoup de choses à découvrir dans ce beau pays.

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25 avril 2015

J6 - Alanya

Au milieu d’un somme, je sens le bus s’arrêter. On est encore sur une aire de repos ? Non, je vois quelques passagers descendre et récupérer leurs valises. On est donc dans une gare routière. Il fait encore nuit. J’essaie de voir si Nezha est réveillée. Elle essaie d’ouvrir les yeux, elle me demande où on est, c’est Alanya ? Je lui dis : je ne sais pas où on est mais il n’est que 5h du matin. Alanya, c’est dans 1h30. Elle me dit : demande. Je descends du bus. Je demande au passager qui fume sa cigarette en bas : neredeyiz ? (où sommes-nous ?). Il répond : Alanya ! Purée !! Nezha ! vite, c’est Alanya. On récupère nos sacs à dos. On vérifie qu’on n’oublie rien derrière nous avant de descendre : lunettes, guide du routard, téléphone, appareil photo. Non, ça va ; on a tout rangé avant de s’endormir. L’aide-chauffeur nous aide à récupérer nos bagages. On lui redemande si on est bien à Alanya tellement on n’y croit pas. Le bus repart et on reste debout au milieu de la place à se demander ce qu’on fait. Il fait nuit. On ne s’attendait pas à une arrivée aussi matinale. Il y a un café en face. On s’installe. De toute façon, on n’ose aller nulle part. On n’a même pas de réservation, on va attendre qu’il fasse jour pour chercher un hôtel. Je prends un turk çay (thé turc) et Nezha  un jus d’orange. Il nous propose des börek et des bogaça au fromage, à la charcuterie ou à la viande pour le kahvalti (petit-déjeuner). Je lui dis : Simdi olmaz, sonra !! On ne peut pas manger ces trucs à 5h du matin. Plus tard  mais pas maintenant ! Je ne sais même pas comment Nezha arrive à boire du jus d’orange à cette heure-ci. On reste longtemps à somnoler sur notre chaise devant nos boissons. On regarde les gens s’installer, prendre leur kahvalti et repartir. Puis il commence à faire jour vers 6h du matin. Alors, on décide d’aller se rafraîchir le visage et  se brosser les dents. On est un peu plus réveillées. On peut commander notre petit-déjeuner qu’on arrose avec du thé. On a tout notre temps. On repasse en revue les hôtels qu’on a repérés sur internet. Sur cette étape, on n’a pas fait de réservation. Les hôtels qui nous intéressent étaient trop chers sur booking, et sur Trip Advisor. On les avait trouvés grâce au site Halal Booking et la majorité d’entre eux ont leur propre site internet. Les prix affichés sur Halal Booking étaient très élevés. Et en plus, ils demandent une avance et je n’aime pas utiliser ma carte internationale pour payer de très  gros montants. Je ne sais jamais quel cours de devises ma banque va m’imputer. Et en plus, ça nous oblige à figer notre programme. Le problème de l’avance s’est également  posé quand on a essayé de faire une réservation directement sur le site internet de l’hôtel. Alors, on avait décidé d’y aller sans réservation. On a une liste d’hôtels, ayant de bonnes critiques, qu’on va parcourir en commençant par le moins cher. Et si on ne trouve pas de chambre dispo ou que les prix restent vraiment trop chers pour notre budget, on se rabat sur un petit hôtel au centre-ville et si on s’ennuie, on raccourcit notre séjour. On s’était fixé un budget de 100 euros par nuit pour une chambre de 2 personnes. Plus cher que tous les hôtels jamais faits. Mais là, on est sur du all-inclusive. Pas du tout le genre d’hôtel qu’on choisit d’habitude. Mais là, c’est différent, on voulait essayer le concept « hôtel islamique ». Le concept du tourisme halal ou hôtel islamique, c’est en fait un complexe hôtelier plus ou moins grand qui propose des services compatibles avec le respect de la religion musulmane pour ceux et celles qui le désirent. Des piscines séparées pour femmes. Des plages avec des tenues vestimentaires plus pudiques. Certains aménagent carrément une plage privée pour les femmes. Pas d’alcool servi dans l’enceinte de l’hôtel. D’après le site internet, le premier hôtel de notre liste est accessible en 15 minutes en bus. Dès que l’animation commence dans la rue, vers 7h du matin, on se prépare à bouger. On paie nos consommations et on en profite pour demander notre chemin. On dit juste : « Konakliya gitmek istiyoruz, otobüs nerede ? » (nous voulons aller à Konakli, où est le bus?). Les gens sont sympas, ils nous expliquent. On se paume tout de même un petit peu. On nous avait dit, sortez de la place, tournez à gauche, continuez tout droit jusqu’à la plage, il y a le bus. On n’a pas entendu ou pas compris le mot plage. Du coup, dès qu’on voit un arrêt de bus, on s’arrête. On demande à un mec qui attend. Il nous dit que c’est bien là. On demande où on doit acheter nos billets. A Istanbul, il faut les acheter dans un kiosque. Ici on nous explique que ça se vend dans le bus. Le bus arrive. Le gentil monsieur qui nous avait renseigné nous fait signe d’attendre, il discute un peu avec le chauffeur puis se retourne pour nous dire qu’il s’est trompé, qu’il faut continuer vers la plage. Ce coup-ci, c’est clair. C’est juste à côté. On découvre la jolie corniche d’Alanya toute déserte. A part quelques joggeurs et quelques voitures, il n’y a pas grand-monde. On a déjà repéré l’arrêt du bus mais Nezha veut prendre des photos avant. Il ne fait pas froid à 7h du matin. On sent que la journée sera chaude. Tant mieux, dans quelques heures, on sera au bord de la piscine. Enfin, si tout se passe bien.

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On voit un petit bus arriver. On traverse la rue pour le prendre. Le chauffeur nous demande où on va. On répond : Konakli. Oui, mais où à Konakli ? Eh ben Tugra Hotel. Il ne sait pas où ça se trouve. Du coup, il ne veut pas nous emmener. On veut monter et on se dit qu’on demandera sur place. L’hôtel est situé en face de la mer, donc, on devrait le repérer en passant devant. Mais il est catégorique. Il ne veut pas se trimbaler des étrangères qui ne savent même pas où elles vont. Finalement, le seul couple à bord intervient. Ils connaissent. D’ailleurs, ils y vont aussi. Sur ce coup, on a vraiment du bol.

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Le bus longe la côte pendant tout son trajet.

 

 

 

 

 

 Il y a pas mal d’hôtels. Et on remarque aussi la présence de centres commerciaux dédiés à la fourrure et aux diamants. Clientèle cible : les russes qu’on croisera plus tard et qui peuplent tous ces hôtels. D’ailleurs, le prix du trajet du bus est affiché sur le pare-brise en turc, en anglais et en russe. Les prix sont libellés en TL et en dollars. Ça veut tout dire. De toute façon, on ne risque pas de les croiser à notre hôtel. Comme il n’y a pas d’autres passagers, le bus tourne carrément dans la rue où se trouve l’entrée de l’hôtel en suivant les indications du jeune couple, pour nous déposer pile devant. On laisse passer le jeune couple qui a déjà une réservation. Le réceptionniste sait juste dire Yes ou No en anglais mais on lui explique en turc : on n’a pas de réservation mais on veut une chambre pour 2. Oui ? il y en an. Ok, combien ? Il voit qu’on ne parle pas très bien alors, il nous sort une grille de tarifs. Une chambre standard pour 2 personnes fait 55 euros par personne = 110 euros la chambre. Bon, on dépasse notre budget de 10 euros mais c’est pas grave. De toute façon, c’était l’hôtel le moins cher sur notre liste. On n’aura pas mieux. On note que d’après la grille des prix, si on venait  4 jours plus tard, on paierait un petit peu moins cher. Normal, c’est la fin des vacances scolaires. Alors que là, certains ont déjà repris le chemin de l’école et d’autres pas encore. On n’a pas très bien compris pourquoi mais on suppose qu’il y a des différences de dates d’entrée entre les régions ou entre le public et le privé. Enfin bref, on réserve notre chambre pour 2 nuits. Mais on ne pourra y accéder qu’à 11h. Mais en attendant, il nous passe au poignet les fameux bracelets qui nous permettront de nous balader partout. Et il rajoute que le petit-déjeuner est servi à partir de 8h. On laisse nos bagages à la réception.

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On commence par s’installer en face de la piscine. Il y a des tables et des chaises devant une espèce de bar. Puis on repère le resto où les employés s’affairent pour tout préparer.  On lit les horaires pour le petit-déj, le déjeuner et le dîner. Et en plus de ça, à 11h, il y a l’heure du gözleme. Et à 15h, il y a des petits gâteaux turcs.  J’ai juste envie de rester là en face de cette piscine et son toboggan alors que Nezha est excitée comme une puce et veut partir explorer le coin. Puis on voit arriver 2 grandes jeunes filles voilées avec leurs bouées. Elles portent des maillots « islamiques ». Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est comme un jogging léger mais le tissu sèche vite come un maillot et ne colle pas à la peau quand il est mouillé. Elles vont où de si bon matin ? Elles empruntent une espèce de passage un peu sombre. Nezha repère un panneau qui indique la direction de la plage. On décide d’y aller au lieu de rester assises là à attendre le petit-déjeuner.  En fait, c’est un passage souterrain qui n’est pas si sombre que ça car les lumières s’allument au fur et à mesure qu’on avance, grâce au détecteur de mouvement. Ce passage permet d’aller directement à la plage privée sans sortir de l’hôtel et sans traverser la grande route sur laquelle les voitures roulent à plus de 60 km/h. Très sécurisé pour les enfants. Il y a une petite plage privée. Il y a un comptoir de café comme vers la piscine et des tables et chaises installées. Ils nettoient le sol à grande eau.

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L'hôtel vu de la plage

 

 

 

 

 

 

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Les transats. Et derrière, le café.

 

 

 

 

Les jeunes filles sont déjà là en train de batifoler dans l’eau. Un petit garçon nage avec sa maman voilée aussi. Sinon, personne. Ils ont tous l’air d’apprécier. L’eau n’a pas l’air froide comme vers chez nous à une heure aussi matinale. On s’installe là et on profite de la vue sur la mer. Puis on repart pour prendre le petit-déjeuner, enfi, pour compléter le petit-déjeuner trop matinal et trop léger de 6h du matin. C’est un buffet, il y a de tout, du salé, du sucré, du thé, café et même des soupes. On sent qu’on nous regarde. On pense que c’est parce qu’on ne porte pas de voile mais plus tard, on se rendra compte qu’on n’est pas les seules et que c’est juste parce qu’on est nouvelles. A partir du moment où on a une tenue décente, personne n’a rien à redire. On a décidé de repartir à Alanya. De toute façon, le cadre nous plaît déjà et on a réservé pour 2 jours. On ne pourra pas accéder à notre chambre avant 11h. Donc, on décide de gagner du temps en partant acheter nos billets pour notre prochaine destination. On reprend un minibus jusqu’à la gare routière. On achète nos billets puis on traîne sur la corniche avant de revenir à l’hôtel. Les magasins de souvenirs vendent tous des packs de bière. Il faut bien désaltérer tous ces russes qui peuplent cette petite ville. A notre retour, la chambre est prête. On récupère nos passeports restés à la réception. Puis on nous emmène vers notre chambre. Le chasseur nous indique le chemin pour aller vers le complexe réservé aux femmes. On dépose nos valises.

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Au lieu d’une chambre, c’est plus une petite suite qu’on a. Une petite chambre avec 2 lits et un petit salon avec 2 canapés. Une petite salle de bains bien sûr, avec tout ce quil faut dedans.

Au plafond, une flèche indique la direction de la qibla. Il y a même un tapis de prière et un coran dans un tiroir.

 

 

 

 

 

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Un petit balcon qui donne sur la piscine des hommes. On y trouve même deux chaises et une table basse, ainsi que le nécessaire pour étendre les maillots et les derviettes. On en profitera même plus tard pour faire des lessives. Du moment qu’il fait beau et qu’on peut étendre notre linge sur le balcon. Pourquoi s’en priver ?

 

 

 

 

 

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On peut même apercevoir un bout de mer.

 

 

 

 

Les serviettes sont fournies bien entendu mais il est interdit de les utiliser à la piscine ou la plage. Pas de souci. On a chacune une serviette légère au cas où. On utilise le coffre-fort pour ranger passeport, argent, téléphone, liseuse et appareil photo. Puis direction le fameux complexe.

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Et voici le complexe réservé aux femmes. Il est carrément dans un bâtiment indépendant de l’hôtel mais juste à côté. On emprunte une porte à l'arrière de l'hôtel.

 

 

La porte est fermée. On doit sonner. Une jeune fille nous ouvre la porte. Elle peut nous voir de l’intérieur, donc, elle n’ouvre qu’aux femmes. Elle nous demande si on a un bonnet pour les cheveux. Eh ben non ! Interdit de nager sans. Elle en vend à près de 5 lires la pièce qu’elle met sur le compte de la chambre. Elle fouille nos sacs pour vérifier qu’on ne dispose d’aucun engin permettant de prendre des photos. On avait prévu le coup. D’ailleurs, je n’ai pas amené ma liseuse. Ça aurait été trop compliqué d’expliquer à quelqu’un qui ne parle pas anglais, avec mon turc, que cet appareil sert uniquement à lire des livres, donc, pas moyen de prendre des photos avec. De toute façon, j’ai pris mon guide papier et des magazines pour changer. Il y a 2 assez grandes piscines, une d’eau douce et une d’eau de mer. Ce n’est pas la piscine olympique mais la dimension est correcte. Et il y a un petit bassin pour les enfants avec un mini-toboggan pour les touts petits. Comme tout complexe hôtelier, la musique est à fond. Il y a des transats. Des cabines de douche. Un coin café en libre-service. Côté boissons, il ne faut pas imaginer des cocktails exotiques Il y a café instantané, thé, infusions à volonté et des espèces de distributeurs de sirop de fruits. Et de l’eau bien sûr. Le café turc, seul, est payant : 5TL. Dans le bâtiment, il y aussi une salle de sport, un hammam turc, un sauna, un salon de beauté, de massage à la boue entre autres. Les filles du salon de beauté descendent parfois à la piscine pour dégoter des clientes. On n’a pas testé mais d’après mes souvenirs, le hammam et la salle de sport sont gratuits alors que les autres services sont payants. Nous, surtout moi, ce qui nous intéresse, c’est la piscine. Et on passe le reste de la journée à nager et bronzer. Vers 12h30, on prend une douche rapide et on part manger. Puis on repart au bord de la piscine jusqu’à la fin de l’AM. D’après les critiques lues sur internet pour ce type d’hôtel, j’ai souvent lu des commentaires de maghrébins vivant en Europe reprochant une discrimination au niveau du service. Comme quoi, les turcs étaient mieux servis que les étrangers. Alors, nous, on pas noté ça. Pour les gâteaux et gözleme, personne ne nous a dit qu’ils étaient épuisés. Il suffit d’aller se servir pendant qu’ils sont là et ne pas attendre la fin de la journée. Et sur le resto, c’est un self. Donc, on se sert comme on veut. Par contre, ce qui se confirme, c’est que les gens abusent un peu et se servent trop. Par exemple, une femme remplit une grande assiette de pain. Certes,  c’est pour toute la famille, mais ils mangent à peine la moitié et le reste est jeté dans la poubelle par les employés. Et c’est le cas aussi pour les gâteaux à la crème, les olives, le fromage, les entrées, les plats, les fruits tout. Je trouve qu’il y a trop de nourriture gâchée.

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En fin d’après-midi, après la douche, on se change puis on part vers la plage. Des gens se baignent encore. On touche l’eau avec nos pieds. Elle est presque tiède. A 19h, elle est encore chaude. On n’en revient pas. Nezha craque puis finit par entrer dans l’eau avec son pantalon et son T-shirt. Moi, je porte une jupe en jean difficile à sécher. Je la regarde nager. Elle ne veut plus sortir tellement l’eau est bonne.

Après le dîner, on se prend des infusions au bord de la piscine. Les hommes suivent un match de foot sur un écran géant. Puis un clown vient entraîner les enfants dans une danse, d’abord autour de la piscine, puis dans le resto vide puis les embarque vers la plage. Les  mamans finissent par les suivre. Comme ils ne reviennent pas, on décide de partir voir ce qui se passe.

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Une scène est installée. Les chaises pour le jeune public aussi. Ils les font chanter, danser puis ils entament un sketch que j’essaie de suivre mais pas évident. Les parents sont installés côté café et suivent le spectacle.

 

 

Une dame âgée s’installe à côté de nous. On l’aide à déplacer une table et elle essaie d’engager la conversation. Elle fait un commentaire sur le sketch puis se rend compte qu’on n’est pas turques. Elle nous pose plein de questions, d’où on vient, ce qu’on fait dans la vie, si on est mariées, quel âge on a, ce qu’on a vu en Turquie, si c’est la première fois qu’on vient.  Elle nous dit fièrement que ses 2 filles travaillent aussi dans une banque, à Ankara. Au bout d’un moment, la barrière de la langue nous freine et elle se met à chercher sa fille aînée partie faire une balade et qui parle anglais. Elle a encore plein de choses à nous demander et elle a besoin d’interprète. On passe une bonne soirée avec cette mamie et sa fille qui parle un anglais plus approximatif que le nôtre mais on arrive tout de même à communiquer sur l’essentiel. Même si on a pas mal dormi dans le bus de nuit, ce n’était pas tout à fait confortable. On ne restera pas jusqu’à la fin de la soirée. On a du sommeil à rattraper. Ce qui est agréable, c’est que l’animation se déroule vers la plage. Donc, pas de nuisances sonores le soir. Notre lessive est même presque sèche vu la chaleur qu’il fait.

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